« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

Balade que composa le XXXIV pédago du Phalustère, le sieur Jules Cavignou, de l’amicale des Sapeurs de Morale, dédiée au Compagnon Séraphin de Haute Pègre


 


 

Envoi :

Dès lors que le Pair rigol’

Il n’amasse point pèze

Ni braise, ni flouze, ni fraise

Adonque pleure la gandol’

 

Ô toi, cher bulbe en fleur

Rapace euônymon

Toi l’mecton dont le cœur

Couve un Smith & Wesson

Tu t’es foutu le doigt

Dans l’œil jusqu’à l’anus

Chicago et détroit :

Mec, t’as loupé ton bus

T’es natif d’ quelques piges

En chandelle ma grosse

Compte à rebours, tu piges

Et oncques, de Nage, bosses

Les biquetons qui causoient

À grands coups de Thomson

Qui, le rastel s’ fendoient

Quand pétoient les magnums

Et les coffios d’Âgés

Qui, mine aux dents, ouin, ouin !

S’entr’offroient des dragées

Pour la Saint Valentin

Ces délicieux barbons

Avaient des goûts champestres

Ils s’envoyaient, pardon

De bière en bière paistre

En chêne et sans salpestre

God save the mirlitons !

Des fols du temps jadis

Conviens-en, mon Pégase

Des Capone et Lucky

Qui se souvient du blaze ?

 

Que sont ces zigues devenus

Ils ont été électrifiés

L’arnaque est morte

Jànluc Sauvaigo / mes potages de potache - éditions la stampa segurana