« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

Cloches

 

 

 

 

 

 

Mon animal de rêve ouvre sa toison noire

et les cloches me rappellent de

continuer les péchés du samedi soir.

 

Longues cuisses dénudées, dans la chute aux Enfers

Seins blêmes dans l’ombre de la nef !

Sans rêve tu n’aimes pas chuchoter et moi pas embrasser.

 

Ne sois pas mon ange ! Je vais et viens les fins de semaine.

Me frotte soir et nuit sur le drap.

Veux regarder ta beauté dans le miroir du confessionnal.

Jürgen Theobaldy / Immer wieder alles Traduit de l’allemand par Michèle Cohen-Halimi