AIR DU GRAND AIR
Par domcorrieras, le mercredi 20 janvier 2016 - Poèmes & chansons - lien permanent
Je l’attendais, ce vent, je l’espérais toujours, ce vent,
le seul bon vent, le vent des aventures.
Mais rien. En bourrasque folle est venu l’amour !
— Gais tourbillons ! — Oui, ça dure ce que ça dure.
L’amant aux courants d’air, on l’est si peu de jours. On
est si peu de jours un fol d’Estrémadure.
Chu maintenant des hauts balcons éventés dur, au pied
de ma tremblante échelle à troubadour
— le vent du soir bouffon chantant loin ses turlures
— amant déséventé, rêvé-je au vent toujours ?
petit vieillard sucré, je rêve confitures.
Expo 37.
Paul Fort / Ballades du beau hasard