« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

Dodecula

 

 

 

 

 

Dodecula où gîtent tes bras de rivières

J’enfouis une tête hurlante et

Nauséabonde la terre en nage

Fait des bonds dans la campagne et

Des progrès dans la chute libre en

Mouvements tournants derrière une barrette

Dodecula où gîtent tes bras de rivières

J’enfouis une tête hurlante et

Nauséabonde la terre en nage

Fait des bonds dans la campagne et

Des progrès dans la chute libre en

Mouvements tournants derrière une barrette

Qui est une colline à pêches

Il passe par là le vent campagnard

Dodecula il faut courir à la rivière

Je me charge de ta robe à paniers

Allons au rivage pelé

Il est si beau sur le magazine

Et je deviens sourd de jour en jour

Aux tonnants horizons de ton four

Qui va germer

Denis Roche / Vingt-deux poèmes pour Ophélie
Photo Vincent Brun Hannay