Trois poèmes - 3
Par domcorrieras, le mardi 28 octobre 2014 - Poèmes & chansons - lien permanent
Quand même la terre m’aurait pardonné,
Moi qui sur le sein la baisais…
… Comme un astre ancien, un astre refroidi,
Je ne reconnaîtrais plus mes mains en rêve.
Le glissement du temps, c’est la débandade
Des derniers rayons, des rayons rasants…
Comme le soleil rouge laisse à gauche la nuit,
La vie devient plus noire et plus brûlante,
Car c’est dans le passé, pas dans l’avenir que change la vie,
Comment voir et savoir, si c’est la nuit ?..
Et si, pensionnaire payant, petit de taupe, dans la terre j’avais habité,
Je saurais les destins et j’aurais pu t’aider.
1984
Oleg Youriev / Tois poèmes