Chiens de la mort, qui hurlez après moi, mordez donc !

Infra humains, qui êtes morts et chiens !

Vade retro, Satanas, j'aurai un requiem æternam

sans vous entendre, ni vous ni même le chuintement

de la pisse sur mes ossements quand vous lèverez la patte.

Chiens chiens de chiens, et vos enfants chiens :

il vous faudra m'entendre même quand vous serez morts,

devenus poussière et boue dans un grincement de dents :

et les chiens de chiens de vos enfants chiens

auront beau hurler après moi ils entendront aussi

cette voix humaine qui vous fut refusée.

Vade retro, Satanas, abracadabra.

Jorge de Sena