La repentance de Rutebeuf - IV
Par domcorrieras, le mardi 15 février 2011 - Poèmes & chansons - lien permanent
Je me suis soumis aux volontés du corps,
j’ai rimé et j’ai chanté
aux dépens des uns pour plaire aux autres :
ainsi le diable m’a séduit,
il a privé mon âme de secours
pour la conduire au cruel séjour.
Si Celle en qui tout bien resplendit
ne soigne pas ma maladie,
mon cœur (que je le trouve rebelle !)
m’a établi une rente de malheur.
De cela, médecins ni apothicaires
ne peuvent me guérir.
(Rutebeuf (vers 1230 - vers 1285) / La repentance de Rutebeuf / IV