Ondée
Par domcorrieras, le lundi 27 septembre 2010 - Poèmes & chansons - lien permanent
tu ruisselles,
nuée élaborée au sang de mon désir.
L'étincelle,
l'escarcelle,
comment, sans me froisser, mignonne, te saisir ?
Chien, je bêle.
Je t'appelle.
Tes seins m'attirent, tels de profonds firmaments.
Tu me pèles
de tes ailes.
À toi si je livre est-ce à Dieu que je mens ?
Ma gamelle,
ma gazelle,
si tu n'étais pas belle on ne t'aimerait pas.
Mais toi belle !
toi femelle !
tu fais bouger le monde en caressant tes bras.
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Jacques Audiberti / Ondée (extrait, premières strophes)/ Ange aux entrailles