« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

Ébauche de l'obscur

 

 





Le temps passe sur nos aubes écarlates

Un rire tonitruant dans la résonance des cavernes

Nous laisse stupéfaits de n'y trouver ni monstre ni sirène

Nos larmes au bord des lacs de brumes

Assaisonnent la terre de nos chagrins de pluie

Le poète d'une plume acérée

Sacrifie la surface grise

De cette ride jaillissent les gnomes

Xavier Lainé