Fatras
Par domcorrieras, le samedi 27 mars 2010 - Poèmes & chansons - lien permanent
Doucement me réconforte
Celle qui mon cœur a pris.
Doucement me réconforte
Une chatte à moitié morte
Qui chante tous les jeudis
Une alléluia si forte
Que les clenches de nos portes
Dirent que leur est lundi,
S’en fut un loup si hardi
Qu’il alla, malgré sa sorte,
Tuer Dieu en paradis,
Et dit : « Copain, je t’apporte
Celle qui mon cœur a pris. »
Watriquet Brassenel de Couvin /Fatras (Watriquet de Couvin fut ménestrel du comte Gui de Blois et de Gui de Chatillon. Ses écrits se situent entre 1320 et 1330. Il nous a laissé deux fabliaux , les Trois Dames de Paris qui voit trois dames s’enivrer dans une taverne, ou une histoire scatologique, les Trois Chanoinesses de Cologne , qui fut récitée devant le roi. Enfin il composa trente fatras pour le roi Philippe de France qui sont les plus anciens que nous connaissions).