Etoile pâle
Par domcorrieras, le vendredi 8 février 2008 - Poèmes & chansons - lien permanent
oisifs
ratiboisifs
au couperet de certain matin
frimas pinçant
les toxiques ont perdu nos traces
et pataugent-croupissent dans la bouse fumeuse
d’expressions langagières conceptualo-banalo-répétitives
en guise de poésie
s’interrogeant devant l’ici & maintenant
quelque part
comme des poules ayant découvert un coucou
2500 ans après Lao-Tseu, ils n’ont que faire du non-faire
25 ans après Zao, izonpa capté la puissance de la répétition
et quand viendra la guerre
ils ne seront point cadavérés
car ils le sont déjà
cadavérés et cadavéridiques dans l’âme
voire jusqu’à la corne
reproduisant
des écrits ternes-patterns dégorgeant de formules
ternes & mornes
répétées à l’envi
mais la frontière du langage n’est pas la non-vie
non
la vie n’est pas un consommé de petits nuages gris clair
se détachant sur un horizon gris-foncé
tapissé d’électro minimaliste
de cocktails frais
plumés de mix pointus
allant-décortiquant des pistaches-concepts
sur fond de chant de cigales
la vie qu’on nous a prise
parfois nous voulons la reprendre
mais au fond
c’est pour mieux la renvoyer dans ces gueules
hurlantes
de mort qui ne dit pas son nom
car au fond
la vie qu’on nous a prise
n’était pas celle que vous croyez
Barracudas
méfiez-vous de l’eau qui dort
Il n’y a pas eu de premier pirate
il n’y en aura pas de dernier
Passe un oiseau noir
au cap d’Antipolis
Pas moyen d’y couper
Les déca-ailes
Didjeko / Etoile pâle