Le Bordel des poètes - Mot-clé - Ovide2024-03-29T06:32:40+01:00Dom Corrierasurn:md5:962ce3df297678cdb7de1ccf0bda1031DotclearLes arbres qui marchenturn:md5:99f52504294710c75a098cdcd23f2fcd2013-09-21T12:49:00+02:002018-08-06T13:24:54+02:00domcorrierasProses & autres textesOvide<h4><em>Ovide</em></h4>
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<p><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-family: 'DejaVu Sans', 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Arial, sans-serif; line-height: normal; background-color: rgb(249, 249, 249);"><a class="media-link" href="https://domcorrieras.fr/dotclear/public/Illustrations/ovide.jpg"><img alt="" class="media" src="https://domcorrieras.fr/dotclear/public/Illustrations/.ovide_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></a></span></p>
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<p style="text-align: justify;"><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-family: 'DejaVu Sans', 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Arial, sans-serif; line-height: normal; background-color: rgb(249, 249, 249);">Il y avait une colline sur laquelle s'étendait un plateau très découvert, tapissé d'un gazon verdoyant. Le site manquait d'ombres ; lorsque le poète issu des dieux se fut assis en cet endroit, lorsqu'il y eut touché ses cordes sonores, il y vint des ombrages ; l'arbre de Chaonie n'en fut plus absent, ni le bois des Héliades, ni le chêne au feuillage altier, ni le le tilleul mou, ni le hêtre, ni le laurier virginal, ni le coudrier fragile ; on vit là le frêne propre à faire des javelots, le sapin sans nœuds, l'yeuse courbée sous le poids de ses glands, le platane, abri des jours de liesse, l'érable aux nuances variées, et, avec eux, les saules qui croissent près des rivières, le lotus ami des eaux, le buis toujours vert, les tamaris grêles, le myrte à la double couleur et le laurier-tin aux baies noirâtres. Vous vîntes aussi, lierres aux pieds flexibles, et vous encore, vignes, ornes, arbousiers chargés de fruits rouges, souples palmes, récompenses des vainqueurs, et toi, pin, à la chevelure relevée, à la cime hérissée, arbre que chérit la mère des dieux des dieux ; car Attis, favori de Cybèle, a quitté pour lui la figure humaine et il est devenu la dure substance qui en forme le tronc.</span></p>
<p class="box180">Ovide - Les Métamorphoses - Livre dixième / Les arbres qui marchent</p>
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